Le Grand Bouddha de Kamakura, ou Daibutsu, se trouve dans le temple Kōtoku-in au Sud de Tokyo. C’est un lieu emblématique du Japon qui attire du monde toute l’année. Imperturbable face aux foules et aux intempéries, ce colosse de bronze a pourtant eu une histoire mouvementée depuis sa première construction, il y a près de 800 ans.
Histoire du Grand Bouddha de Kamakura

Le Daibutsu de Kamakura était d’abord en bois. D’après Wikipedia, il fut terminé aux environs de 1243, puis détruit par une tempête en 1248. Il fut alors reconstruit en bronze.
Un grand hall abritait autrefois la statue mais le bâtiment fut lui aussi détruit par cette première tempête en 1248, puis par une seconde en 1334, puis par une troisième en 1369 et enfin par un tsunami en 1498 ! Depuis cette date, plus aucune structure n’abrite la statue qui se retrouve exposée aux éléments. La feuille d’or qui le recouvrait par le passé a ainsi lentement disparu. Seules quelques traces sur ses oreilles témoignent désormais de son glorieux passé.

Mais Vivre le Japon donne une histoire et des dates un peu différentes. Ces données sont donc à prendre avec des pincettes. Une chose est sûre, le Grand Bouddha de Kamakura n’a pas eu une vie facile. Heureusement, il se porte plutôt bien malgré son âge avancé. Tant mieux !
Le Daibutsu de Kamakura en pratique

Prévoyez une journée pour visiter ce bel endroit car il est un peu excentré de la capitale. Le trajet en train pour atteindre le temple Kōtoku-in et le Grand Bouddha dure 1h15 depuis la gare centrale de Tokyo.
L’entrée coûte 200 yens par adulte et vous donne accès au temple et à l’esplanade qui entoure le Daibutsu. Moyennant un pécule supplémentaire, on peut pénétrer dans les entrailles de la statue et en apprendre plus sur les techniques utilisées pour sa construction. Ses mensurations donnent d’ailleurs le tournis : 13 mètres de haut, 10 mètres de large, 121 tonnes…
Autour du temple, vous pourrez flâner dans les ruelles parsemées de petites boutiques et de snacks traditionnels. Nous nous sommes promenés jusqu’à la plage de Yuigahama avant de rentrer à Tokyo.